Actualités

Une bourse ERC "Consolidator" à l'Institut de Duve !

23/12/2015

Le Professeur Sophie Lucas et son équipe ont été récompensés pour l’excellence de leur projet de recherche au moyen d’une bourse ERC "Consolidator". Une première à l’UCL !

Le Professeur Sophie Lucas, chercheuse qualifiée FNRS à l’Institut de Duve, est la première chercheuse indépendante de l’UCL à recevoir une Consolidator Grant auprès du Conseil européen de la recherche. Cette bourse ERC est destinée à soutenir de jeunes chercheurs d’excellence présentant 7 à 12 ans d’expérience, qui ont fondé leur propre groupe de recherche. Au sein de l’Institut de Duve, le groupe de recherche du Professeur Sophie Lucas travaille à développer de nouvelles approches d’immunothérapie du cancer. Les chercheurs étudient les mécanismes par lesquels des cellules appelées "lymphocytes T régulateurs” (Tregs), inhibent les réponses immunitaires. L’objectif à long terme est de développer de nouvelles approches thérapeutiques qui ciblent et réduisent l’immunosuppression par les Tregs, afin d’augmenter les réponses immunitaires dirigées contre les cellules cancéreuses et permettre l’élimination des tumeurs chez les patients cancéreux. Quelles sont les avancées ? Récemment, l’équipe du Professeur Sophie Lucas a identifié avec succès un mécanisme d’immunosuppression par les Tregs, qui implique une molécule appelée GARP. Les chercheurs ont alors dérivé un réactif qui cible cette molécule GARP et diminue l’action immunosuppressive des cellules lymphocytes Tregs.

Le projet ERC d’une durée de 5 ans permettra de tester ce réactif dans des modèles pré-cliniques, et de déterminer s’il peut favoriser le rejet immunitaire des tumeurs chez les patients cancéreux. L’équipe du Professeur Lucas explorera également l’utilité de ce réactif pour améliorer les réponses immunitaires dans les infections chroniques ou dans le contexte des vaccinations. Enfin, les fonctions de la molécule GARP seront étudiées dans d’autres cellules que les lymphocytes Tregs. Ceci permettra aux chercheurs de prédire les effets toxiques éventuels de leur nouvelle approche thérapeutique, mais également de mieux comprendre le rôle joué par cette molécule mystérieuse dans la physiologie humaine. [...]


Extrait des actualités de l'UCL (22/12/2015) : http://www.uclouvain.be/621265