
24e Heremans Lecture, par Diane Mathis
Le 24 février, elle nous a éclairés sur les bases moléculaires et cellulaires de la tolérance des lymphocytes T.
Actualités
À la recherche de la cause du rare syndrome de Catel-Manzke, une maladie génétique osseuse, des chercheurs de l'UCLouvain et de la Charité (Berlin) ont découvert un nouveau type de mécanisme : l’enzyme TGDS, dont la fonction dans le corps humain était jusqu’à présent inconnue, produit la molécule UDP-4-céto-6-désoxyglucose, qui « restaure » l'activité d'une deuxième enzyme. Ce n’est qu’avec l’aide de cet « ange-gardien » que cette seconde enzyme est capable de produire des éléments constitutifs nécessaires à la formation osseuse.
Ce processus semble être vital (du moins chez la souris) : les animaux incapables de produire ce sauveur d’enzyme ne sont pas viables. Chez les personnes atteintes du syndrome de Catel-Manzke, la fonction de TGDS n’est pas totalement perdue, mais seulement réduite. Le syndrome se manifeste principalement par une petite taille, une fente palatine, une mâchoire inférieure trop petite des symptômes osseux, une petite taille et des malformations cardiaques congénitales. et des anomalies des index.
Que des enzymes puissent temporairement perdre leur fonction puis être réactivées par des molécules de secours constitue un concept très rare dans la biochimie cellulaire. Ces résultats fondamentaux paraissent AUJOURD’HUI à 17 h dans la revue Nature.
Article décrivant cette recherche
A missing enzyme-rescue metabolite as cause of a rare skeletal dysplasia
Jacobs J, Lyubenova H, Potelle S, Kopp J, Gerin I, Chan WL, Rodriguez de los Santos M, Hülsemann W, Mensah MA, Cormier-Daire V, Joosten M, Bruggenwirth HT, Stuurman KE, Miranda V, Campeau PM, Wittler L, Graff J, Mundlos S, Ibrahim DM, Van Schaftingen E, Fischer-Zirnsak B, Kornak U, Ehmke N & Bommer GT
Nature 2025