LE SOUTIEN DES JOUEURS DE LA LOTERIE NATIONALE

Newsletter Décembre 2022

L’Institut de Duve bénéficie du soutien de la Loterie Nationale depuis 1994. Ce magnifique partenariat dont la fidélité et la régularité nous sont très chères nous permet d’acheter du matériel scientifique de pointe, recruter des chercheurs ou initier des programmes de recherche.

Pour l’année 2022, le soutien de la Loterie Nationale a permis à trois chercheuses de l’Institut de poursuivre leurs recherches en toute sérénité. Il s’agit de Laurie Thouvenel dans le domaine de la bactériologie, Célina Nielsen qui fait des recherches sur la leucémie et Emilie Dupré qui travaille en immunothérapie.

 

Message de Jannie Haek, CEO de la Loterie Nationale

« 100 % des bénéfices de la Loterie Nationale retournent à l’ensemble de la collectivité. Des centaines de projets et d’organisations bénéficient d’un soutien financier grâce à la contribution de nos nombreux joueurs. Si nous soutenons une très grande diversité de projets, c’est parce que notre base de joueurs est elle aussi très diversifiée. Chaque joueur se sent ainsi concerné car nous soutenons toujours un projet qui lui tient à cœur. Les projets qui ont du mal à trouver un financement peuvent également toujours compter sur la Loterie Nationale et ses joueurs. Voilà pourquoi un quart de nos fonds sont octroyés à la recherche scientifique. Dans ce domaine, la recherche fondamentale obtient difficilement le financement nécessaire en raison du caractère généralement imprévisible de ses résultats. Ce type de recherche est pourtant à la base des progrès à long terme dans la lutte contre certaines maladies. Ces avancées profitent à l’ensemble de la collectivité et c’est précisément pour cela que nous ne lésinons pas sur les efforts à la Loterie Nationale et que nous sommes reconnaissants envers nos joueurs. »

 

 

Laurie Thouvenel

« Les recherches que j’effectue dans le laboratoire du Professeur Jean-François Collet ont pour objectif de mieux comprendre les mécanismes de résistance de certaines bactéries aux antibiotiques. Pour cela, j’étudie en détail l’enveloppe de ces bactéries, qui agit comme un bouclier de protection face aux menaces (comme notre système immunitaire, par exemple). Connaitre la structure et la composition de ce « bouclier » est nécessaire pour développer de nouveaux traitements et ainsi lutter contre les maladies infectieuses. »

Célina Nielsen

« Mes recherches dans le laboratoire du Professeur Nick van Gastel portent sur un stade précoce de la leucémie. Malgré sa fréquence importante chez les personnes âgées, ce stade pré-cancéreux passe souvent inaperçu et les facteurs de son évolution leucémique restent jusqu’alors méconnus. Mes recherches visent à comprendre pourquoi et comment la leucémie se développe en étudiant les changements métaboliques, en vue d’élaborer un traitement préventif dédié aux patients à haut risque de développer la maladie. »

 

Emilie Dupré

« Je travaille dans le laboratoire de Sophie Lucas qui est spécialisé en immunothérapie et se concentre plus particulièrement sur une population de cellules immunitaires, les lymphocytes T régulateurs ou Tregs. Cette population est capable de produire et libérer un messager, qui réduit les réponses immunitaires excessives. Mes recherches visent à étudier la possibilité que des molécules, ou anticorps puissent soigner des maladies caractérisées par des réponses immunitaires incontrôlables. Ces anticorps«libérateurs» du messager produit par les Tregs pourraient être utilisés pour atténuer le système immunitaire lors de greffes d’organes ou dans des maladies auto-immunes comme le lupus. »

 

Message du Prof. Benoit Van den Eynde, Directeur de l’Institut de Duve

« Le mécénat est capital pour financer immédiatement des aspects essentiels à notre fonctionnement. Nous sommes extrêmement reconnaissants envers la Loterie Nationale et tous ses joueurs pour leur soutien depuis de nombreuses années. C’est grâce au mécénat, et donc grâce à vous, que nos 280 chercheurs et techniciens peuvent poursuivre leurs recherches en toute sérénité dans la voie qu’ils ont choisie : l’amélioration de la santé par le progrès des connaissances en biologie fondamentale. MERCI »